Dénoncer l’effet de « pur affichage » de l’instauration du couvre-feu pour les mineurs
>> sa première intervention sur l’article 24 bis
>> la seconde intervention
>> son intervention à ce sujet
Dénoncer l’effet de « pur affichage » de l’instauration du couvre-feu pour les mineurs
>> sa première intervention sur l’article 24 bis
>> la seconde intervention
Jean-Pierre Sueur a fait une déclaration au site achatpublic.com à propos de la mise à disposition des services d’une commune à un établissement public de coopération intercommunale hors champ concurrentiel.
.Jean-Pierre Sueur a posé une question d'actualité au gouvervement, jeudi 20 janvier, à propos de la Tunisie.
En voici le compte-rendu analytique (il est aussi possible de voir la vidéo) :
"Nous voudrions d'abord dire notre admiration pour le peuple tunisien qui s'est ouvert à mains nues le chemin de la liberté, pour ses martyrs, pour ceux qui ont résisté aux complices, à la police et aux milices de Ben Ali. Le Gouvernement français n'a pas été à la hauteur, c'est un euphémisme. Des paroles et des silences ont fait mal, très mal.Mais tournons-nous vers l'avenir.
D'abord, il ne faut plus parler d'un risque de contagion tunisienne, mais d'une chance : la démocratie n'est pas une maladie contagieuse !
Ensuite, il ne faut plus prétendre qu'une dictature est un rempart contre l'islamisme radical : au contraire, la démocratie et la laïcité sont ces remparts.
Le Gouvernement gèlera-t-il les avoirs tunisiens ? Le « contrôle » ne suffit pas. Notre discours changera-t-il ? La France des Lumières, la France de 1789, la France de la Résistance et la France de la décolonisation doit être solidaire des peuples qui luttent pour la liberté !"
>> Le compte-rendu intégral de son intrevention
.Pourquoi cette expression dans tant de médias : "le risque de la contagion tunisienne" ? La démocratie n'est pas une maladie contagieuse. Pourquoi ne pas dire, même si rien n'est acquis : "la chance de l'extension de la démocratie et des libertés" ? Jean-Pierre Sueur.
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