Jean-Pierre Sueur participera ce mardi 17 septembre à un débat sur le non cumul des mandats dans le journal de 22h de Public Sénat.
.Jean-Pierre Sueur participera ce mardi 17 septembre à un débat sur le non cumul des mandats dans le journal de 22h de Public Sénat.
.Jean-Pierre Sueur a défendu au Sénat ce lundi 16 septembre le projet de loi présenté par Najat Vallaud-Belkacem pour l'égalité entre femmes et hommes. Il a rappelé, citations à l'appui, le combat de Victor Hugo pour le droit de vote des femmes. Il a rappelé tous les progrès pour la parité récemment accomplis au sein des collectivités locales - dans les régions, communes et départements. Il a répondu à ceux qui ont dit que la récente réforme du mode d'élection des conseils départementaux se traduirait par « la mort des départements » qu'au contraire, le fait qu'il y aura demain autant de femmes que d'hommes dans les futurs conseils départementaux sera un atout et un progrès - comme on le constate d'ores et déjà dans nombre de communes et dans les régions. Il a regretté que, s'agissant d'autres modes de scrutin, on en reste à des réfactions des dotations financières de l'État pour pénaliser le défaut de parité, comme si on pouvait « acheter » l'absence de parité, et il a plaidé pour des évolutions à cet égard.
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.Le fait que le maire d’Orléans ait fait lors de l’inauguration du nouveau FRAC un discours hors sujet m’apparaît être un nouvel avatar de ce que j’appellerai un « syndrome orléanais » dont les manifestations furent nombreuses au fil du temps.
Alors qu’on inaugurait un édifice qui suscite d’ores et déjà un vif intérêt en France et à l’étranger – comme les revues de presse en témoignent –, alors qu’Orléans est devenue célèbre dans les milieux de l’architecture internationale pour Archilab, rencontre de l’architecture novatrice, alors que le FRAC Centre abrite une collection inestimable, unique au monde, de maquettes d’œuvres majeures du XXe siècle, notre premier magistrat n’avait visiblement qu’un souci à l’esprit, celui de la rue des Carmes… Ce qui est significatif, c’est qu’il n’est pas – il n’a pas été – le seul à réagir ainsi. Je dirai même qu’il s’inscrit dans une longue lignée – car le « syndrome orléanais » vient de loin.
Longtemps, souvent, à Orléans on a préféré les formes urbaines du passé – contre lesquelles je n’ai rien ! – à celles du présent.
C’est ainsi qu’alors que d’autres villes prenaient d’autres chemins, on a entouré ici la cathédrale de bâtiments qui, de part et d’autre, copient – singent diront certains – le XVIIIe siècle. Je n’ai rien contre la rue Royale. Je l’aime. Mais je pense que l’architecture d’aujourd’hui doit avoir toute sa place dans notre cité.
Cela soit dit en toute modestie, j’ai béni les cieux – et surtout les électeurs ! – pour avoir été élu maire de cette ville en 1989, et donc onze ans avant la fin du XXe siècle. Avec mes collègues, nous avons ainsi pu décider de l’arrivée d’œuvres architecturales du XXe siècle avant que celui-ci ne s’achève. Ces œuvres ont été souvent décriées en vertu de ce qu’on nomme abusivement (et temporairement d’ailleurs) « bon sens » avant que l’on s’habitue à elles et au paysage urbain qu’elles ont refaçonné par leur existence même. J’ai souvent évoqué (et je pourrais développer) les batailles de la médiathèque, de la salle Jean-Louis Barrault, du Zénith, de la DRAC, du pont de l’Europe, sans parler du tramway.
S’agissant du nouvel immeuble des « Turbulences » de Jakob et MacFarlane, que n’ai-je entendu ?
Et s’agissant des différentes éditions d’Archilab, que n’a-t-on dit ?
Cette architecture nouvelle était laide, absurde, utopiste, gratuite, irréaliste – en un mot, sans intérêt…
J’ai répondu mille fois qu’il y avait là tout au contraire un atout considérable pour le rayonnement culturel d’Orléans dans le monde entier – comme l’ont si souvent dit, avec force, Frédéric Migayrou et Marie-Ange Brayer à qui nous devons tant.
J’ai aussi répondu qu’il était dommage de ne pas tirer davantage parti – comme vient de le faire la Région Centre – de cet atout majeur dans notre « communication ».
… Voyant ce samedi et ce dimanche des milliers d’hommes et de femmes se presser aux portes ouvertes du nouveau FRAC, j’ai pensé que nous étions peut-être en train de surmonter enfin ce « syndrome orléanais ».
Jean-Pierre Sueur
>> Lire l'interview de Frédéric Migayrou sur le site de La Nouvelle République
>> Lire l'interview de Marie-Ange Brayer dans La République du Centre du 15 septembre
.C’est très volontiers que j’ai accueilli au Sénat David Simonnet, PDG du groupe Axyntis et M. Takahashi, président du groupe japonais Fuji Silysia, pour la signature, en présence de Marie-Thérèse Bonneau, maire de Pithiviers, d'un accord qui va se traduire par de nouvelles activités au sein de l’entreprise Orgapharm (filiale d’Axyntis) de Pithiviers dans le domaine de la chromatographie et par la création, dans un premier temps, de dix nouveaux emplois.
JPS
>> Lire La République du Centre
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Je tiens à remercier Christiane Taubira pour avoir bien voulu venir à la fête du PS du Loiret, à Ingré, et pour y avoir fait un discours beau et fort, portant entièrement sur les valeurs de la gauche – les valeurs sans lesquelles la gauche n’aurait pas de sens, ni de raison d’être.
J’ai beaucoup parlé et écrit ces dernières semaines sur la réforme pénale que Christiane Taubira porte, et que je soutiens.
Je voudrais aujourd’hui écrire quelques mots sur la manière dont Christiane Taubira s’exprime. Elle est en effet l’une de celles, l’une de ceux, trop rares, qui redonnent ses lettres de noblesse à l’éloquence parlementaire, et à l’éloquence tout court.
Christiane Taubira n’écrit pas ses discours. Elle ne lit pas de textes. Elle offre à ses auditoires des mots, des phrases, des périodes qui viennent du fond du cœur, du plus profond de l’esprit, du creuset de la raison et de la pensée.
On pressent, on entend, on découvre que ce qu’elle dit, c’est ce qu’elle porte en elle, c’est le fruit de longues maturations, nourries des écrits d’Aimé Césaire, René Char, Edouard Glissant, Paul Eluard et bien d’autres, de toute littérature vivante, de toutes poésie et philosophie mêlées…
Cela change, rompt avec trop de discours interchangeables, de propos formatés et de pesantes paraphrases.
La singularité de Christiane Taubira tient à ce qu’elle retrouve le rythme, le sens, la respiration et la plénitude de la PAROLE.
Jean-Pierre Sueur
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