C’est avec tristesse que j’ai appris le décès de Bernard de la Rochefoucauld, fondateur et ancien président de la Communauté de communes des Loges, ancien maire d’Ingrannes et créateur de l’Arboretum des Grandes Bruyères dans cette commune.
Bernard de la Rochefoucauld, ancien élève de l’École centrale, ingénieur et urbaniste, fut, toute sa vie, un homme d’entreprise et d’initiative – en France comme à l’étranger. Il présida l’Institut Montaigne. Amoureux du patrimoine, il fut parmi les fondateurs de la Fondation du Patrimoine. Passionné par les arbres et la nature, il créa, avec son épouse Brigitte, l’Arboretum des Grandes Bruyères, à Ingrannes, qu’il avait plaisir à faire visiter lui-même. Il fut à l’origine de la Fondation des Parcs de France.
Maire d’Ingrannes, Bernard de la Rochefoucauld fut parmi les créateurs de l’Association des maires ruraux du Loiret.
Mais je garde surtout le souvenir du grand défenseur de l’intercommunalité qu’il a été. Avec ses collègues maires, il créa la Communauté de communes des Loges rassemblant des communes du secteur de la forêt d’Orléans et d’au-delà. Il en devint naturellement le président et parvint à faire travailler ensemble les maires et les élus de toutes les communes membres dans un excellent climat. Il me disait souvent qu’il n’avait aucune ambition – sinon celle de favoriser le travail en commun.
Il me parlait souvent de la loi de 1992 que, jeune ministre, j’avais défendue devant le Parlement. Il y voyait un germe de grand progrès pour l’aménagement du territoire, dans le respect de la spécificité et de la personnalité de chaque commune.
Aujourd’hui, je le remercie pour son soutien constant à cette cause et aussi pour son profond humanisme.
Jean-Pierre Sueur

Nouvelle directrice du Centre chorégraphique national d’Orléans, Maud Le Pladec vient de présenter « Borderline » au Festival d’Avignon, un spectacle très fort (qui sera proposé à Orléans du 5 au 7 octobre) consacré au drame des êtres humains qui sombrent dans ces « bateaux de la mort » qui traversent la Méditerranée – ou parfois en réchappent après avoir vécu des moments épouvantables – pour le plus grand profit des passeurs qui méprisent le plus cyniquement du monde les lois les plus élémentaires de l’humanité.
Il faut remercier Jeannie Blanchet et Marie Cabreval d’avoir publié chez l’éditeur Daniel Plot un très beau livre rassemblant nombre des œuvres du graveur Jean-Pierre Blanchet.
