Sur l'Union pour la Méditerranée, Jean-Pierre Sueur a considéré que la structure à 43 pays était lourde et paralysante et produisait surtout des "conférences". Il a fait part des craintes des pays du sud de la Méditerranée de voir le centre de gravité de l'Europe se déplacer vers l'est au détriment de la nécessaire coopération nord-sud : "Nous voulions aller au delà du processus de Barcelone. Ne sommes-nous pas en deçà ?"
Il a plaidé pour une relance de la politique méditerranéenne sur la base de projets concrets clairement définis, financés et "gouvernés". Il a pris l'exemple des projets universitaires et scientifiques, exposant qu'il fallait aller bien au delà du million d'euros affectés au projet d'une université euroméditerranéenne en Slovénie."