Cet homme si attachant, Jacques Ligneau, vient - lui aussi - de nous quitter. Implanté durant de longues années, dans le quartier Saint-Marc d’Orléans, où était son verger, Jacques fut une figure de l’arboriculture du Loiret. Très estimé de ses collègues, il fut longtemps président des producteurs de fruits du Loiret. Quand l’urbanisation prit le dessus sur les terres agricoles du quartier, il fut avec plusieurs arboriculteurs et maraîchers à l’initiative d’une nouvelle aventure : ils s’implantèrent tous ensemble à Melleray, à Saint-Denis en Val, créant ainsi un pôle de cultures spécialisées novateur. Passionné de l’histoire de son métier, il était un membre actif de l’association « Histoire, Patrimoine, Traditions locales » de Saint-Denis en Val, à laquelle il fit don de tous ses outils. Enfin, il était très fier que son épouse Louise ait pris de fortes responsabilités professionnelles, puisqu’elle fut présidente de la Mutualité Sociale du Loiret. Tous deux étaient fortement épris de justice et de solidarité. À toi Louise, à vos cinq enfants, et à toute votre famille, je dis toute mon amitié.
Jean-Pierre Sueur
Saisi par Franck Demaumont, maire de Châlette, Jean-Pierre Sueur est intervenu auprès d’Édouard Philippe, Premier ministre, au sujet des menaces qui pèsent sur l’emploi au sein de l’entreprise Hutchinson de Châlette suite à l’annonce par le Groupe Hutchinson de la suppression de 3 000 emplois dans le monde, dont mille en France.
Il a rappelé que ce groupe, qui a bénéficié de nombreuses aides de l’État, est une filiale à 100 % du groupe Total, auquel il a versé en 220 millions d’euros de bénéfices en 2019. Il a également rappelé les grandes capacités de l’usine de Châlette en termes d’innovation.
Il a demandé au Premier ministre que tout soit fait pour maintenir l’ensemble des emplois à Châlette, insistant sur le fait que les aides à l’achat de véhicules ainsi que les exonérations fiscales doivent permettre de préserver l’emploi en France, que, dans ce domaine comme dans d’autres, les relocalisations sont nécessaires, et que toutes les possibilités de diversifications et d’enrichissement des activités à Châlette doivent être étudiées rapidement et prises en compte.