Jean-Pierre Sueur a participé à une table ronde sur ce thème, à laquelle particpaient également : Michel Rocard, ancien Premier ministre, Yannick Moreau, présidente de la section locale du Conseil d'Etat et Jean-Paul Bailly, président de La Poste (dans le cadre d'un colloque co-organisé par le Sénat et le Conseil Economique, Social et Environnemental), dont les actes sont parus.
> Lire l'ensemble de la table ronde (p. 31 à 42)
> Lire l'intervention de Jean-Pierre Sueur (p. 36 et 37).
Jean-Pierre Sueur exerce pour un an les fonctions de président de la Délégation Parlementaire au Renseignement. Cette délégation, commune à l’Assemblée nationale et au Sénat, est dédiée au suivi des services de Renseignement. Elle compte quatre députés et quatre sénateurs, dont les présidents des commissions des lois et de la défense. Ses travaux sont couverts par le secret défense.
Les quatre sénateurs membres de la délégation : Michel Boutant, Jean-Louis Carrère, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Jean-Patrick Courtois et Jean-Pierre Sueur, président de la commission des lois et président de la délégation.
Les quatre députés membres de la délégation : Patricia Adam, présidente de la commission de la défense, Jacques Myard, Philippe Nauche et Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois.
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Jean-Pierre Sueur et Eric Doligé, apprenti tourneur au Centre de Formation des Apprentis de l’industrie à La Chapelle Saint Mesmin. Ont également obtenu la médaille d’or de meilleur apprenti de France : Sébastien Bonnet-Piecoup, apprenti en fraisage sur commandes manuelles au CFAI de La Chapelle Saint Mesmin et Claire Riffet, en fleuristerie à l’école de La Mouillère.
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Je n’ajouterai pas de longs propos aux excellents hommages et articles qui ont salué la mémoire de Stéphane Hessel.
Tout a été dit, Stéphane Hessel était toujours présent, parmi les autres, et participait à nos réunions avec simplicité, modestie même, avec une grande gentillesse, une constante courtoisie. Cela m’avait touché. Certains, dans le champ politique, sont d’abord préoccupés, ou encombrés d’eux-mêmes. Il était à l’opposé de ceux-là, alors qu’il avait bien plus de raisons que beaucoup de « se mettre en avant ».
Je me souviens aussi de ce repas partagé avec lui lorsqu’il reçut, en 2008, le prix Jean-Zay pour son livre Citoyens sans frontières. Il ne me parla que des enfants de Palestine, il m’en parla au nom du droit universel des êtres humains qui était, pour lui, le combat majeur de toute sa vie.
Enfin, Stéphane Hessel connaissait des centaines de poèmes. Il récita des poèmes partout, encore récemment sur RTL. Les poèmes dits par lui avaient une étrange portée, au milieu des babils ordinaires. On n’apprend plus assez de poésies. J’aimerais qu’on en apprenne beaucoup – par cœur – à l’école, au collège, au lycée. Ce sont des sources de vie. Et voilà une réforme qui ne coûterait rien.
Jean-Pierre Sueur
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