La proposition de loi sur l'extension du travail du dimanche n'a été votée au Sénat qu'avec ... 6 voix de majorité.
Cela témoigne du réel malaise qu'a suscité cette proposition au sein du groupe majoritaire du Sénat lui-même.
Pour ma part, comme je m'y étais engagé, j'ai clairement combattu cette proposition de loi.
C'est pour moi une question de civilisation : veut-on absolument céder au "culte du caddy" au mépris de la vie familiale, culturelle, spirituelle, sportive, des loisirs partagés, du "vivre ensemble", etc.
Chacun comprend que le travail le dimanche est nécessaire dans un certain nombre de métiers et de circonstances. Mais comment ne pas voir que l'objet de la proposition de loi est, en fait, de la généraliser.
C'est pour moi une question de société et de civilisation.
Dans quelle société voulons-nous vivre ? Quelles sont nos valeurs ?
Jean-Pierre Sueur.
A lire, la dépêche de l'AFP qui retrace les enjeux du débat au travers des diverses interventions (dont les miennes).
.Jean-Pierre Sueur a questionné la Ministre de l'Intérieur sur l'intérêt que présenterait, pour une meilleure prise en compte du pluralisme, la présence des oppositions municipales au sein des conseils communautaires des communautés d'agglomération. La ministre lui a répondu.
Lire la question et la réponse.
.A la demande de l'UFC Que Choisir, Jean-Pierre Sueur a interpellé le Ministre de l'Economie et des Finances sur l'avenir des directions départementales de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Lire sa question et la réponse du ministre.
.Un grand coup de chapeau à Olivier JOUIN et à son équipe de 170 bénévoles qui nous offrent à Cléry-Saint-André leur quatrième spectacle "Son et Lumière" consacré cette année au destin des femmes dans la Révolution Française !
Ce sujet est assurément une bonne idée. Le moins qu'on puisse dire est, en effet, que la place des femmes dans la Révolution Française a été des décennies - des siècles ! - durant, non seulement minorée, mais même totalement ignorée ! Il est donc juste et salubre de faire revivre, comme le fait ce spectacle, les deux grandes figures d'Olympe de Gouges et de Théroigne de Méricourt.
Mais le spectacle ne s'arrête pas au destin de ces femmes d'exception. Il met aussi en scène - et ce n'est pas son moindre intérêt - la vie des femmes de la France rurale : les filles qui sont la proie des seigneurs locaux ; les femmes qui travaillent, se révoltent et vivent dans leur village les espoirs et les désillusions de cette période exaltante et tragique ; celles encore qui appartiennent à une noblesse éclairée par les philosophes des Lumières...
Le spectacle nous conduit donc incessamment de Paris à Cléry, qui sont le point et le contrepoint d'une histoire restituée avec une grande ferveur.
Merci à tous... et à toutes !
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